Mostafa Saifi Rahmouni, dont l’œuvre se compose principalement de sculptures et de photographies, observe le paysage physique et psychologique. Avec une poétique distincte, il crée des formes concises qui reflètent des expériences tant personnelles que sociétales. Faisant référence à des scènes de fatalité – sites funéraires, actes illicites et abattage rituel – trop fréquentes dans la vie quotidienne, Rahmouni nous décrit une réalité de mortalité et de sacrifice. Ses formes, simples mais méditatives, sont perpétuellement en état de flux : sculptures ready-made à l’aspect artisanal, objets artisanaux ressemblant à des ready-made, images oscillantes entre deuil et optimisme.
L’exposition au M KHA, qui se déroule à une période formatrice de la carrière de Rahmouni, présente une sélection clé de ses œuvres existantes en dialogue avec de nouvelles pièces. Des images et des objets sculpturaux menant une réflexion tranquille. The Front Line (2021), sa nouvelle œuvre photographique de grande envergure, à laquelle l’exposition emprunte son titre, dépeint un cimetière improvisé dans les zones désertiques le long des frontières côtières du Sahara. Sa solennité se réverbère sur des sculptures existantes telles que Looking for Truth (2016) – une chaise en chêne au design minimaliste, dont le siège est une simple feuille de verre avec en son centre la forme archétypale d’une bouteille –, qui est elle-même une méditation sur les attaques préméditées contre ceux qui sont considérés comme dissidents.
Outre nous offrir la possibilité de réfléchir à la diversité des œuvres de Rahmouni, cette exposition nous donne un aperçu de la pratique d’un artiste qui expérimente de nouveaux langages pour décrire l’ineffable.
Mostafa Saifi Rahmouni vit et travaille à Bruxelles. Il est candidat-lauréat de la résidence postuniversitaire HISK à Gand. Précédemment, il a étudié à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan et à l’ENSAV-La Cambre à Bruxelles. Il a beaucoup exposé en Belgique et dans le monde, notamment dans le cadre de la Biennale de Sharjah en 2017. Récemment (en 2021), il a exposé son œuvre extérieure The Visible Part au Musée du Middelheim, à Anvers. Il a effectué des résidences d’artistes au Hangar (Barcelone), au Wiels (Bruxelles), et plus récemment à Moussem (Bruxelles).
Cette expo est organisée dans le cadre du programme IN SITU / Collection Moussem. Cette collaboration innovante du M HKA et Moussem vise à l’organisation d’expositions individuelles d’artistes invités et à les soutenir dans la production d’œuvres d’art en vue d’une acquisition conjointe.
Mostafa Saifi Rahmouni, dont l’œuvre se compose principalement de sculptures et de photographies, observe le paysage physique et psychologique. Avec une poétique distincte, il crée des formes concises qui reflètent des expériences tant personnelles que sociétales. Faisant référence à des scènes de fatalité – sites funéraires, actes illicites et abattage rituel – trop fréquentes dans la vie quotidienne, Rahmouni nous décrit une réalité de mortalité et de sacrifice. Ses formes, simples mais méditatives, sont perpétuellement en état de flux : sculptures ready-made à l’aspect artisanal, objets artisanaux ressemblant à des ready-made, images oscillantes entre deuil et optimisme.
L’exposition au M KHA, qui se déroule à une période formatrice de la carrière de Rahmouni, présente une sélection clé de ses œuvres existantes en dialogue avec de nouvelles pièces. Des images et des objets sculpturaux menant une réflexion tranquille. The Front Line (2021), sa nouvelle œuvre photographique de grande envergure, à laquelle l’exposition emprunte son titre, dépeint un cimetière improvisé dans les zones désertiques le long des frontières côtières du Sahara. Sa solennité se réverbère sur des sculptures existantes telles que Looking for Truth (2016) – une chaise en chêne au design minimaliste, dont le siège est une simple feuille de verre avec en son centre la forme archétypale d’une bouteille –, qui est elle-même une méditation sur les attaques préméditées contre ceux qui sont considérés comme dissidents.
Outre nous offrir la possibilité de réfléchir à la diversité des œuvres de Rahmouni, cette exposition nous donne un aperçu de la pratique d’un artiste qui expérimente de nouveaux langages pour décrire l’ineffable.
Mostafa Saifi Rahmouni vit et travaille à Bruxelles. Il est candidat-lauréat de la résidence postuniversitaire HISK à Gand. Précédemment, il a étudié à l’Institut national des Beaux-Arts de Tétouan et à l’ENSAV-La Cambre à Bruxelles. Il a beaucoup exposé en Belgique et dans le monde, notamment dans le cadre de la Biennale de Sharjah en 2017. Récemment (en 2021), il a exposé son œuvre extérieure The Visible Part au Musée du Middelheim, à Anvers. Il a effectué des résidences d’artistes au Hangar (Barcelone), au Wiels (Bruxelles), et plus récemment à Moussem (Bruxelles).
Cette expo est organisée dans le cadre du programme IN SITU / Collection Moussem. Cette collaboration innovante du M HKA et Moussem vise à l’organisation d’expositions individuelles d’artistes invités et à les soutenir dans la production d’œuvres d’art en vue d’une acquisition conjointe.