Né à Rabat en 1991, Mostafa Saifi Rahmouni vit et travail entre Bruxelles et Rabat. Il a achevé son post-master à l’HISK (Gand), après avoir suivi une formation à l’Institut National des Beaux-arts de Tétouan, puis à l’ENSAV-La Cambre (atelier de sculpture).
Il a exposé à Berlin (Rosalux), Bruxelles (Centrale-Lab, BOZAR dans le cadre du Festival Moussem Cities), Beirut (Biennale de Sharjah) et au 63e Salon de Montrouge. Il a participé à de nombreuses expositions en Europe. En 2017, il a reçu le prix de la 9ème biennale Watch This Space et le prix de la 9ème édition de la jeune sculpture de la Fédération Wallonie-Bruxelles puis en 2019 le prix Sabam du concours ArtContest. En 2020 il a participé au programme de résidence du WIELS, centre d’art à Bruxelles. En 2021, il est selectionné pour le Young Artist Fund organisé par le Middelheim Museum à Anvers.
Son travail est construit sur différentes références culturelles, sociales et politiques, d'histoires personnelles et de la grande Histoire. L’artiste associe des sujets graves et tragiques, ou des références à des questions post-coloniales, à la poésie et à l'humour. Utilisant des fragments de la vie quotidienne ses œuvres révèlent le quotidien et le morbide autant que l'exceptionnel et le sublime.
Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, Moussem s'engage dans d'autres formes de présentation. Ainsi nos bureaux dans la Ravenstein Gallery sont transformés en l'espace d'expo Moussem Gallery. Pour cette deuxième exposition, la vitrine est une invitation à découvrir la présence autant envahissante, que discrète de No Land's Man.
Un immense palimpseste de sacs en plastique blancs envahit l'espace. Condamnés à être les plus infâmes des sacs plastiques - ceux dont la production est même devenue illégale - ils ont été vidés de leur fonction. Errant entre les continents et les océans, où plus personne ne veut les accueillir, ils sont devenus les orphelins de l'économie d'antan et - comme le titre et les circonstances actuelles nous le rappellent - agissent comme de subtiles métaphores des multiples personnages errants.D'autres rappels subtils se nichent au milieu de la masse plastique lorsqu'un visage, une main et un bout de cheveux émergent des détritus. Mais plutôt qu'un corps ou de la vie, il est entouré d'une mer infinie de déchets et de vide. Ce paysage en plastique est plus qu'une invention artistique; c'est un rendu intime d'un paysage réel que l'artiste a traversé. Un paysage qui porte les traces et les troubles du passage humain - des inscriptions multilingues, des années de déchets et des restes humains. L'artiste les présente ici distillés dans leur essence, leur absence.
No Land’s Man marque le début d’une résidence de longue durée de Mostafa chez Moussem.
A voir en continu à travers la vitrine et sans reservation pendant les heures d’ouverture de la Galerie Ravenstein (05:00 > 22:00) au nr 46.
Une production de Moussem avec le soutien de de Vlaamse Gemeenschap, VGC, La Région de Bruxelles Capitale
Né à Rabat en 1991, Mostafa Saifi Rahmouni vit et travail entre Bruxelles et Rabat. Il a achevé son post-master à l’HISK (Gand), après avoir suivi une formation à l’Institut National des Beaux-arts de Tétouan, puis à l’ENSAV-La Cambre (atelier de sculpture).
Il a exposé à Berlin (Rosalux), Bruxelles (Centrale-Lab, BOZAR dans le cadre du Festival Moussem Cities), Beirut (Biennale de Sharjah) et au 63e Salon de Montrouge. Il a participé à de nombreuses expositions en Europe. En 2017, il a reçu le prix de la 9ème biennale Watch This Space et le prix de la 9ème édition de la jeune sculpture de la Fédération Wallonie-Bruxelles puis en 2019 le prix Sabam du concours ArtContest. En 2020 il a participé au programme de résidence du WIELS, centre d’art à Bruxelles. En 2021, il est selectionné pour le Young Artist Fund organisé par le Middelheim Museum à Anvers.
Son travail est construit sur différentes références culturelles, sociales et politiques, d'histoires personnelles et de la grande Histoire. L’artiste associe des sujets graves et tragiques, ou des références à des questions post-coloniales, à la poésie et à l'humour. Utilisant des fragments de la vie quotidienne ses œuvres révèlent le quotidien et le morbide autant que l'exceptionnel et le sublime.
Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, Moussem s'engage dans d'autres formes de présentation. Ainsi nos bureaux dans la Ravenstein Gallery sont transformés en l'espace d'expo Moussem Gallery. Pour cette deuxième exposition, la vitrine est une invitation à découvrir la présence autant envahissante, que discrète de No Land's Man.
Un immense palimpseste de sacs en plastique blancs envahit l'espace. Condamnés à être les plus infâmes des sacs plastiques - ceux dont la production est même devenue illégale - ils ont été vidés de leur fonction. Errant entre les continents et les océans, où plus personne ne veut les accueillir, ils sont devenus les orphelins de l'économie d'antan et - comme le titre et les circonstances actuelles nous le rappellent - agissent comme de subtiles métaphores des multiples personnages errants.D'autres rappels subtils se nichent au milieu de la masse plastique lorsqu'un visage, une main et un bout de cheveux émergent des détritus. Mais plutôt qu'un corps ou de la vie, il est entouré d'une mer infinie de déchets et de vide. Ce paysage en plastique est plus qu'une invention artistique; c'est un rendu intime d'un paysage réel que l'artiste a traversé. Un paysage qui porte les traces et les troubles du passage humain - des inscriptions multilingues, des années de déchets et des restes humains. L'artiste les présente ici distillés dans leur essence, leur absence.
No Land’s Man marque le début d’une résidence de longue durée de Mostafa chez Moussem.
A voir en continu à travers la vitrine et sans reservation pendant les heures d’ouverture de la Galerie Ravenstein (05:00 > 22:00) au nr 46.