Vernissage 14.09 - 18:00 > 22:00
15.09 > 17.09 - 14:00 > 18:00
MAAC
“L’installation vidéographique Rabat 1964, initiée en 2015 avec Samir El Guertit pourrait consister en une formule apparemment très simple: un remake à l’identique de films de vacances amateurs des années 60, 70 et 80 glanés au hasard de mes trouvailles au marché aux puces de Bruxelles. Le film qui j’y ai trouvé parmi tant d’autres et qui a retenu mon attention est un film tourné à Rabat en 1964 par un industriel belge en voyage d’affaires au Maroc.
L’installation vidéo qui en résulte est une confrontation du film original avec sa réplique où les deux projections synchronisées viendrait pointer les 54 ans qui les séparent. Entre ces deux films il y a ce qui a changé et ce qui reste immuable. Dans ce travail, mon intérêt se porte sur deux points: d’une part, la réévaluation du statut et de la valeur du film amateur et d’autre part la dimension historique que celui-ci charrie, redéfinissant dans le temps ce qui fait ordre de patrimoine.
Les quatre années de préparations, de repérages et de tournages ont donné lieu à de multiples rencontres, invitant les personnes que nous croisions à voyager dans le temps pour mieux localiser le présent.Peu à peu des noms ont commencé à apparaître sur les visages et les silhouettes anonymes de 1964, reconnus par des proches en 2018. Des récits de familles, des histoires intimes, les figures populaires de la vielle médina,... Au fil des rencontres faites autour de ces images vieilles de 54 ans, la volonté de redonner une voix à ces lieux, portée par les Rabatis, s’est imposée, se formalisant en un travail sonore qui accompagne les deux projections et balise l’espace d’exposition. À travers cette polyphonie de récits, d’une certaine façon, le projet est passé d’un acte de reconstitution à un acte de restitution. La restitution des images d’une ville passée à cette même ville, en son présent.” - Antone Israel
Vernissage 14.09 - 18:00 > 22:00
15.09 > 17.09 - 14:00 > 18:00
MAAC
“L’installation vidéographique Rabat 1964, initiée en 2015 avec Samir El Guertit pourrait consister en une formule apparemment très simple: un remake à l’identique de films de vacances amateurs des années 60, 70 et 80 glanés au hasard de mes trouvailles au marché aux puces de Bruxelles. Le film qui j’y ai trouvé parmi tant d’autres et qui a retenu mon attention est un film tourné à Rabat en 1964 par un industriel belge en voyage d’affaires au Maroc.
L’installation vidéo qui en résulte est une confrontation du film original avec sa réplique où les deux projections synchronisées viendrait pointer les 54 ans qui les séparent. Entre ces deux films il y a ce qui a changé et ce qui reste immuable. Dans ce travail, mon intérêt se porte sur deux points: d’une part, la réévaluation du statut et de la valeur du film amateur et d’autre part la dimension historique que celui-ci charrie, redéfinissant dans le temps ce qui fait ordre de patrimoine.
Les quatre années de préparations, de repérages et de tournages ont donné lieu à de multiples rencontres, invitant les personnes que nous croisions à voyager dans le temps pour mieux localiser le présent.Peu à peu des noms ont commencé à apparaître sur les visages et les silhouettes anonymes de 1964, reconnus par des proches en 2018. Des récits de familles, des histoires intimes, les figures populaires de la vielle médina,... Au fil des rencontres faites autour de ces images vieilles de 54 ans, la volonté de redonner une voix à ces lieux, portée par les Rabatis, s’est imposée, se formalisant en un travail sonore qui accompagne les deux projections et balise l’espace d’exposition. À travers cette polyphonie de récits, d’une certaine façon, le projet est passé d’un acte de reconstitution à un acte de restitution. La restitution des images d’une ville passée à cette même ville, en son présent.” - Antone Israel