Boghossian Foundation - Villa Empain & Moussem

De Liens et D'Exils

DE LIENS ET D'EXILS - EXPO

Commissariat: Nadia Sabri

RANDA MAROUFI - ABDESSAMAD EL MONTASSIR - SADDIE CHOUA - ZAINAB ANDALIBE - HASSAN DARSI - WIAME HADDAD - HANANE EL FARISSI

De Liens et d’Exils est un projet de résidences et d’exposition qui invite plusieurs artistes à une approche réflexive et expérimentale sur le sens de faire du lien ou de le défaire dans nos sociétés contemporaines. Ce projet vise à mettre en exergue des différentes approches artistiques et les réalités de mise en lien: des liens territoriaux, des liens émotionnels, des liens intergénérationnels d’une mémoire collective, des liens physiques, ou encore des liens d’objets…

De liens et d’exils présente les œuvres de sept artistes originaires du Maroc et qui travaillent entre Orient et Occident.

Table Ronde: Enjeux d’une métaphore concrète : le lien et la césure
Avec M’hani Alaoui, Rita El Khayat, Nadia Sabri et Marko Tocilovac
22 JANVIER 2019, À 19 HEURES - Villa Empain - réserver

La curatrice Nadia Sabri propose un retour et une ouverture sur le thème du lien et de la césure dans l’exposition De lien et d’exil qu’elle présente à la Villa Empain.

Autour de cette table ronde, la psychanalyste Ghita El Khayat et les anthropologues M’hani Alaoui et Marko Tocilovac sont invités à apporter un éclairage sur l’ambivalence entre lien et césure, de même que sur la mise en récits du projet artistique comme issue face à la réalité de l’exil et à la difficulté du lien dans ce contexte.

Qu’elle soit frontière, rencontre, rupture ou fil conducteur, la ligne de la césure est l’autre versant de celle du lien. Et au-delà de la métaphore, cette ligne reste en effet l’enjeu concret et majeur de nos sociétés contemporaines.

Quelle mise en discours prend l’art pour exprimer cette réalité ? Entre tension et ouverture, le projet artistique apporte-t-il des ouvertures vers de nouvelles possibilités ?

Déroulé des interventions:
Ghita El Khayat « Significations du lien et de sa rupture dans les relations actuelles »
M’hani Alaoui « La mise en récit entre protection et exposition »
Marko Tocilovac « les Césures symboliques et réelles : le poids politique des oeuvres artistiques dans la construction du lien »
Nadia Sabri « De Liens et d’exils : une exposition, une métaphore concrète »

M’hani Alaoui est une écrivaine, essayiste et anthropologue basée à Casablanca. Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Princeton et est actuellement professeure de sociologie et d’anthropologie à la Casablanca School of Architecture. Son premier roman, Dreams of Maryam Tair, a reçu le prix Independent Publisher Book Award et le prix Indiefab.

Écrivaine, médecin psychiatre et psychanalyste, Rita (Ghita) El Khayat est également docteur en anthropologie du monde arabe de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS Paris). Elle est aussi journaliste et auteure de nombreux articles et livres sur la condition féminine dans le monde arabo-islamique. Elle se consacre aujourd’hui à l’exercice de la psychiatrie, de la psychanalyse et à l’écriture, tout en enseignant l’anthropologie de la connaissance (Département de Philosophie) à l’Université de Chieti, en Italie.

Installée à Rabat où elle enseigne à l’Université Mohammed V, Nadia Sabri exerce la pratique curatoriale et la recherche dans plusieurs pays. Depuis une quinzaine d’années, elle met en place des projets autour de questionnements de société. Elle est fondatrice en 2015 de Exils, paradigme fertile, plateforme multidisciplinaire de réflexion et de production sur l’exil come paradigme évolutif et créatif.

Marko Tocilovac est anthropologue et spécialiste des frontières. Chercheur post-doctorant et membre scientifique de la Casa de Velázquez, il est titulaire d’un doctorat de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS Paris). Sa réflexion sur la construction politique des frontières contemporaines s’articule autour de questions relatives à l’État, aux flux transnationaux et aux acteurs non-étatiques. Il s’est notamment intéressé à différentes modalités du dispositif étatique de gestion migratoire.

de / avec

Production: Boghossian Foundation - Villa Empain & Moussem Nomadic Art Centre
Supported by Wallonie-Bruxelles International & Ambassade du Maroc en Belgique

en collaboration avec

DE LIENS ET D'EXILS - EXPO

Commissariat: Nadia Sabri

RANDA MAROUFI - ABDESSAMAD EL MONTASSIR - SADDIE CHOUA - ZAINAB ANDALIBE - HASSAN DARSI - WIAME HADDAD - HANANE EL FARISSI

De Liens et d’Exils est un projet de résidences et d’exposition qui invite plusieurs artistes à une approche réflexive et expérimentale sur le sens de faire du lien ou de le défaire dans nos sociétés contemporaines. Ce projet vise à mettre en exergue des différentes approches artistiques et les réalités de mise en lien: des liens territoriaux, des liens émotionnels, des liens intergénérationnels d’une mémoire collective, des liens physiques, ou encore des liens d’objets…

De liens et d’exils présente les œuvres de sept artistes originaires du Maroc et qui travaillent entre Orient et Occident.

Table Ronde: Enjeux d’une métaphore concrète : le lien et la césure
Avec M’hani Alaoui, Rita El Khayat, Nadia Sabri et Marko Tocilovac
22 JANVIER 2019, À 19 HEURES - Villa Empain - réserver

La curatrice Nadia Sabri propose un retour et une ouverture sur le thème du lien et de la césure dans l’exposition De lien et d’exil qu’elle présente à la Villa Empain.

Autour de cette table ronde, la psychanalyste Ghita El Khayat et les anthropologues M’hani Alaoui et Marko Tocilovac sont invités à apporter un éclairage sur l’ambivalence entre lien et césure, de même que sur la mise en récits du projet artistique comme issue face à la réalité de l’exil et à la difficulté du lien dans ce contexte.

Qu’elle soit frontière, rencontre, rupture ou fil conducteur, la ligne de la césure est l’autre versant de celle du lien. Et au-delà de la métaphore, cette ligne reste en effet l’enjeu concret et majeur de nos sociétés contemporaines.

Quelle mise en discours prend l’art pour exprimer cette réalité ? Entre tension et ouverture, le projet artistique apporte-t-il des ouvertures vers de nouvelles possibilités ?

Déroulé des interventions:
Ghita El Khayat « Significations du lien et de sa rupture dans les relations actuelles »
M’hani Alaoui « La mise en récit entre protection et exposition »
Marko Tocilovac « les Césures symboliques et réelles : le poids politique des oeuvres artistiques dans la construction du lien »
Nadia Sabri « De Liens et d’exils : une exposition, une métaphore concrète »

M’hani Alaoui est une écrivaine, essayiste et anthropologue basée à Casablanca. Elle est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Princeton et est actuellement professeure de sociologie et d’anthropologie à la Casablanca School of Architecture. Son premier roman, Dreams of Maryam Tair, a reçu le prix Independent Publisher Book Award et le prix Indiefab.

Écrivaine, médecin psychiatre et psychanalyste, Rita (Ghita) El Khayat est également docteur en anthropologie du monde arabe de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS Paris). Elle est aussi journaliste et auteure de nombreux articles et livres sur la condition féminine dans le monde arabo-islamique. Elle se consacre aujourd’hui à l’exercice de la psychiatrie, de la psychanalyse et à l’écriture, tout en enseignant l’anthropologie de la connaissance (Département de Philosophie) à l’Université de Chieti, en Italie.

Installée à Rabat où elle enseigne à l’Université Mohammed V, Nadia Sabri exerce la pratique curatoriale et la recherche dans plusieurs pays. Depuis une quinzaine d’années, elle met en place des projets autour de questionnements de société. Elle est fondatrice en 2015 de Exils, paradigme fertile, plateforme multidisciplinaire de réflexion et de production sur l’exil come paradigme évolutif et créatif.

Marko Tocilovac est anthropologue et spécialiste des frontières. Chercheur post-doctorant et membre scientifique de la Casa de Velázquez, il est titulaire d’un doctorat de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS Paris). Sa réflexion sur la construction politique des frontières contemporaines s’articule autour de questions relatives à l’État, aux flux transnationaux et aux acteurs non-étatiques. Il s’est notamment intéressé à différentes modalités du dispositif étatique de gestion migratoire.

art visuel / une co-production moussem

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