Randa Mirza est née à Beyrouth en 1978 et travaille entre Marseille et Beyrouth. Elle est une artiste visuelle travaillant principalement le medium photographique et la vidéo. Elle obtient en 2006 le prix No Limit aux Rencontres Photographiques d’Arles, un prix internationale qui récompense un photographe ou un artiste utilisant la photographie, qui par son travail, contribue à repousser les limites de l'expression photographique. A travers son œuvre, Mirza interroge la nature des images et leurs utilisations sociales. Elle manipule l’image photographique pour révéler les discours inhérents à toutes représentations, à la frontière ténue entre fiction et réalité.
Randa Mirza présente 'Leave all compromises behind' dans le cadre de Moussem Vitrine.
Randa Mirza
Leave all compromises behind (2018)
From the series Beirutopia
185cmx135cm
Pigment print on photo paper
Edition 1/3 + 2 AP
BEIRUTOPIA, est une projection du portrait de l’avenir de la ville de Beyrouth. La série photographique soulève des questions sur le devenir de la capitale libanaise, à travers les caractéristiques et les représentations qu’on lui associe.
Depuis la fin de la guerre civile Libanaise en 1990, Beyrouth cherche à renouveler son mythe d’une ville glamour, à la charnière de l’Orient et de l’Occident, longtemps désigné sous la dénomination de la Suisse du Moyen-Orient. Actuellement, la ville connaît une effervescence de projets immobiliers, contrôlée par l’entrée de capitaux étrangers et une importante spéculation. Pour commercialiser les projets en construction, les développeurs placent, in situ, d’énormes panneaux publicitaires représentant le bâtiment dans sa phase finale. Ces affiches sont non seulement des simulacres mais des représentations bio-politisées, c’est-à-dire identifiant une forme de pouvoir sur la vie des gens. De manière illusoire, elles simulent, voire imposent le bâtiment, son environnement, ses intérieurs, ses habitants et leur style de vie.
Les photographies de BEIRUTOPIA sont des mises en abime de ces affiches publicitaires représentant l’immeuble virtuel, encadré depuis l’espace réel dans lequel il se trouve. Le croisement des situations virtuelle et réelle confère aux photographies un sentiment d’une inquiétante étrangeté reflétant la transformation actuelle de la ville. Cette étrangeté est valorisée par le cadrage photographique, un jeu d’échelles et de plans constituant une lecture critique du développement de la ville.
Randa Mirza est née à Beyrouth en 1978 et travaille entre Marseille et Beyrouth. Elle est une artiste visuelle travaillant principalement le medium photographique et la vidéo. Elle obtient en 2006 le prix No Limit aux Rencontres Photographiques d’Arles, un prix internationale qui récompense un photographe ou un artiste utilisant la photographie, qui par son travail, contribue à repousser les limites de l'expression photographique. A travers son œuvre, Mirza interroge la nature des images et leurs utilisations sociales. Elle manipule l’image photographique pour révéler les discours inhérents à toutes représentations, à la frontière ténue entre fiction et réalité.
Randa Mirza présente 'Leave all compromises behind' dans le cadre de Moussem Vitrine.
Randa Mirza
Leave all compromises behind (2018)
From the series Beirutopia
185cmx135cm
Pigment print on photo paper
Edition 1/3 + 2 AP
BEIRUTOPIA, est une projection du portrait de l’avenir de la ville de Beyrouth. La série photographique soulève des questions sur le devenir de la capitale libanaise, à travers les caractéristiques et les représentations qu’on lui associe.
Depuis la fin de la guerre civile Libanaise en 1990, Beyrouth cherche à renouveler son mythe d’une ville glamour, à la charnière de l’Orient et de l’Occident, longtemps désigné sous la dénomination de la Suisse du Moyen-Orient. Actuellement, la ville connaît une effervescence de projets immobiliers, contrôlée par l’entrée de capitaux étrangers et une importante spéculation. Pour commercialiser les projets en construction, les développeurs placent, in situ, d’énormes panneaux publicitaires représentant le bâtiment dans sa phase finale. Ces affiches sont non seulement des simulacres mais des représentations bio-politisées, c’est-à-dire identifiant une forme de pouvoir sur la vie des gens. De manière illusoire, elles simulent, voire imposent le bâtiment, son environnement, ses intérieurs, ses habitants et leur style de vie.
Les photographies de BEIRUTOPIA sont des mises en abime de ces affiches publicitaires représentant l’immeuble virtuel, encadré depuis l’espace réel dans lequel il se trouve. Le croisement des situations virtuelle et réelle confère aux photographies un sentiment d’une inquiétante étrangeté reflétant la transformation actuelle de la ville. Cette étrangeté est valorisée par le cadrage photographique, un jeu d’échelles et de plans constituant une lecture critique du développement de la ville.