MOUSSEM CITIES @TUNIS

En dépit des grands espoirs qu’il a suscités, le printemps arabe a produit jusqu’à ce jour des résultats peu encourageants. Sauf en Tunisie, où la « Révolution de jasmin » est en floraison, même si le processus démocratique demeure encore fragile. Comment créer une nouvelle conscience sociale sur les ruines d’une dictature ? C’est la question qui passionne les artistes tunisiens, venus témoigner par leur travail de l’état de la démocratie dans leur pays. Tunis inaugure ainsi une série d’explorations culturelles urbaines à laquelle MOUSSEM et ses partenaires Maison des Cultures (Molenbeek) et BOZAR vous convient.

13 et 14 janvier  Maison des Cultures (Molenbeek):

13 janvier

20 h Jawhar (musique)

14 janvier

19h30 Zoufri – Rochdi Belgasmi  (danse)

20h30 D-Sisyphe – Meher Awachri (théâtre)

21h30 Zoufri – Rochdi Belgasmi (danse)

 

15 et 16 janvier : Bozar

15 janvier:

Ce Que Le Dictataur N'a Pas Dit - Meriam Bousselmi (théâtre)

16 janvier

15 h: Moussem Talks/débats: Tunisie, un expériment démocratique ?

16h15 Sacré Printemps! – Chatha (danse)

17 h Habib Selmi Q&A Taha Adnan + Artists Talk avec Habib Selmi, Meriam Bousselmi, Lassaad Jamoussi,Selim Ben Cheikh etc. (littérature)

18h15 Sacré Printemps! – Chatha (danse)

19 h Join The Revolution – Action Zoo Humaine/B.Chikha (théâtre)

20h30 Lotfi Bouchnak (musique/concert)

INFOS: 

JAWHAR: 

Entre chansons empreintes de chaâbi et mélopées aériennes à la Nick Drake, Jawhar invente un style folk-soul bien à lui. Après «When rainbows call, my rainbows fly», salué par la presse comme un «soufflant premier album d’un prodige du song-writing» (les Inrockuptibles),

Jawhar est tunisien, et il réinvestit sa terre natale et sa langue maternelle pour les faire chanter autrement. Avec son nouvel album Qibla Wa Qobla ( "Le Baiser et l'Orientation de la Prière"), « Jawhar trace une nouvelle voie où l'Orient prend l'allure de grands espaces américains » Mad – Le soir/  

Depuis quelques années, il vit entre la campagne belge et la capitale tunisienne où il s’engage en tant que musicien, dramaturge et comédien. Une première création sulfureuse autour de l’amour et du sexe dans le monde arabe (Hobb Story de Lotfi Achour) le voit renouer avec sa langue maternelle et réinventer la chanson d’amour tunisienne. Depuis, il ne cesse de creuser dans ses chansons ces sillons qui mènent à ses racines. 

ZOUFRI - ROCHDI BELGASMI : Danseur-chorégraphe, Rochdi Belgasmi est une figure de proue de la danse contemporaine tunisienne. Né à Sousse en janvier 1987, il vit et travaille à Tunis. Il est formé en danse chez les plus grands chorégraphes et formateurs Tunisiens tels que Nawel Skandarani, Malek Sebai, Hafiz Dhaou, Aicha M’barek... De plus, il est professeur de danse-théâtre à l’Institut Supérieur d‘art Dramatique à Tunis (I.S.A.D) et membre du conseil International de la danse CID auprès de l’UNESCO.

Zoufri (“ouvrier”, en arabe) du Tunisien Rochdi Belgasmi. Une performance en solo fondée sur les musiques et danses populaires tunisiennes qui démarre comme une conférence sur l’histoire du “rboukh” : “Zoufri est un travail sur la danse populaire tunisienne à partir des outils de la danse contemporaine. Comment la sortir de son contexte de rue, de fêtes, pour la mettre sur une plateforme de danse contemporaine sans tomber dans le folklore ?”
Créé par les ouvriers, ceux des mines de phosphate notamment, et dansé dans des cafés où ils se réunissaient, le rboukh reprend à la fois les gestes du travail, l’imitation de l’acte sexuel et l’invitation à la danse, sans craindre ni refuser la vulgarité, et sera jugé obscène par la bourgeoisie tunisienne après l’indépendance. Sous l’oeil médusé des touristes et habitués du Café des épices, Rochdi Belgasmi fit une démonstration éclatante du rboukh avant d’inviter le public à danser avec lui. (Fabienne Arvers – les INROCKS)

D-SISYPHE - MEHER AWACHRI : Dans un seul en scène "D-Sisyphe" le multitalentueux Meher Awachri nous fait découvrir un ouvrier tunisien qui porte tout le poids des contraintes et exigences de la société.

 

CE QUE LE DICTATEUR N' A PAS DIT - MERIAM BOUSSELMI : Avec ce monologue, la dramaturge tunisienne Meriam Bousselmi dénonce les manipulations et les petits jeux politiques des dictateurs. « On ne doit rien me reprocher », affirme calmement un ex-dictateur qui fume sur scène. « J’incarne tout simplement ce que veut le peuple, c’est lui qui décide. Personne ne s’est jamais opposé à ma façon de faire. » Ses mots enflent, comme s’ils compensaient le silence que la révolution lui a imposé. En Tunisie, Bousselmi est connue pour son théâtre provocateur et critique à l’égard de la société. En 2014, elle a décroché le « Grand prix Afrique du Théâtre francophone ».

MOUSSEM TALKS: Deux grands penseurs donnent leur éclairage sur le Printemps arabe et le débat sur l’islam en Europe. Hamadi Redissi est juriste, écrivain et professeur de sciences politiques à l’université de Tunis. Avec Sami Zemni, il s’entretient sur l’impact des régimes autoritaires sur la modernisation de l’islam. Zemni est professeur de sciences politiques et sociales à l’UGent. Spécialisé dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, il préside le Middle East and North Africa Research Group. Selon le Knack Il fait partie des 25 personnalités les plus influentes issues de la migration en Belgique.

SACRE PRINTEMPS! - CHATHA :Les chorégraphes tunisiens Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou proposent une interprétation très personnelle du Sacre du printemps de Stravinsky. Leur représentation est une ode à la liberté. Les danseurs redécouvrent tout ce que leur corps leur permet de faire et évoluent librement entre des silhouettes en carton sur lesquelles figurent des portraits d’hommes et de femmes tombés pour avoir défendu la liberté. Le dessinateur Bilal Bereni les avait immortalisés sur les murs de Tunis. En 2013, Bilal meurt à Detroit à l’âge de 23 ans, victime lui aussi de cette violence brutale

HABIB SELMI & ARTIST TALK :L’écrivain franco-tunisien Habib Selmi est l’un des rares auteurs tunisiens qui écrit en langue arabe. Un choix délibéré : alors qu’il parle couramment le français, la littérature française lui semble étrangère. Sobriété est le terme qui caractérise le mieux son œuvre. Il a publié huit romans et deux recueils de nouvelles et est considéré comme l’un des meilleurs écrivains tunisiens contemporains. Les Humeurs de Marie-Claire (2009) et Les femmes de Bassatine (2012) lui ont valu l’International Prize for Arabic Fiction. Selmi s’entretient avec le poète belgo-marocain Taha Adnan et lit des extraits de son dernier livre : Souriez, vous êtes en Tunisie ! (2013).

JOIN THE REVOLUTION ACTION ZOO HUMAINE: Cinq ans après que Mohammed Bouazizi se soit immolé, embrasant la Révolution de jasmin, Action Zoo Humain dresse un bilan du Printemps arabe. La compagnie autour de Chokri et Zou-Zou Ben Chikha est connue pour son théâtre direct et intransigeant. Pour Join the Revolution, ils ont demandé du renfort à des écrivains, des penseurs, des chanteurs et des danseurs. Jeroen Olyslaegers et le dramaturge Erwin Jans ont rédigé le texte en s’inspirant de Dido et Aeneas d’Henry Purcell. Cet opéra intemporel se déroule à Carthage, non loin de Tunis. Tim Gistelynck adoucit la fougue et l’impétuosité des acteurs en les accompagnant au piano. La chanteuse d’opéra Nora Khallouf et le chanteur Walid Ben Chikha remplissent la salle de leur voix chaude. Quant à Rochdi Belgasmi, il exécute, tout en réserve, un solo de danse.

LOTFI BOUCHNAK: Le concert de Lofti Bouchnak s’inscrit vraiment en point d’orgue des deux journées du festival MOUSSEM CITIES @ TUNIS-festival. Lotfi Bouchnak est le « Pavarotti » tunisien. Ce chanteur talentueux est également un excellent joueur et compositeur d’oud. Très jeune, il interprète les chansons de la diva égyptienne Oum Kalthoum. Il intègre la Jeunesse musicale tunisienne et améliore sa technique de chant avec le chanteur Ali Sriti. Bouchnak est l’un des rares artistes qui se produit régulièrement à l’Opéra du Caire. En 1997, il décroche le Best Arab Singer Award à Washington DC. Il maîtrise comme nul autre un répertoire qui va de la musique arabe classique au rap. Bouchnak a notamment composé pour Khaled (Aïcha) et pour le groupe français de hiphop IAM.

 

Tickets Molenbeek: ici 02/415.86.03 et www.lamaison1080hethuis.be

Tickets Bozar: ici

en collaboration avec

En dépit des grands espoirs qu’il a suscités, le printemps arabe a produit jusqu’à ce jour des résultats peu encourageants. Sauf en Tunisie, où la « Révolution de jasmin » est en floraison, même si le processus démocratique demeure encore fragile. Comment créer une nouvelle conscience sociale sur les ruines d’une dictature ? C’est la question qui passionne les artistes tunisiens, venus témoigner par leur travail de l’état de la démocratie dans leur pays. Tunis inaugure ainsi une série d’explorations culturelles urbaines à laquelle MOUSSEM et ses partenaires Maison des Cultures (Molenbeek) et BOZAR vous convient.

13 et 14 janvier  Maison des Cultures (Molenbeek):

13 janvier

20 h Jawhar (musique)

14 janvier

19h30 Zoufri – Rochdi Belgasmi  (danse)

20h30 D-Sisyphe – Meher Awachri (théâtre)

21h30 Zoufri – Rochdi Belgasmi (danse)

 

15 et 16 janvier : Bozar

15 janvier:

Ce Que Le Dictataur N'a Pas Dit - Meriam Bousselmi (théâtre)

16 janvier

15 h: Moussem Talks/débats: Tunisie, un expériment démocratique ?

16h15 Sacré Printemps! – Chatha (danse)

17 h Habib Selmi Q&A Taha Adnan + Artists Talk avec Habib Selmi, Meriam Bousselmi, Lassaad Jamoussi,Selim Ben Cheikh etc. (littérature)

18h15 Sacré Printemps! – Chatha (danse)

19 h Join The Revolution – Action Zoo Humaine/B.Chikha (théâtre)

20h30 Lotfi Bouchnak (musique/concert)

INFOS: 

JAWHAR: 

Entre chansons empreintes de chaâbi et mélopées aériennes à la Nick Drake, Jawhar invente un style folk-soul bien à lui. Après «When rainbows call, my rainbows fly», salué par la presse comme un «soufflant premier album d’un prodige du song-writing» (les Inrockuptibles),

Jawhar est tunisien, et il réinvestit sa terre natale et sa langue maternelle pour les faire chanter autrement. Avec son nouvel album Qibla Wa Qobla ( "Le Baiser et l'Orientation de la Prière"), « Jawhar trace une nouvelle voie où l'Orient prend l'allure de grands espaces américains » Mad – Le soir/  

Depuis quelques années, il vit entre la campagne belge et la capitale tunisienne où il s’engage en tant que musicien, dramaturge et comédien. Une première création sulfureuse autour de l’amour et du sexe dans le monde arabe (Hobb Story de Lotfi Achour) le voit renouer avec sa langue maternelle et réinventer la chanson d’amour tunisienne. Depuis, il ne cesse de creuser dans ses chansons ces sillons qui mènent à ses racines. 

ZOUFRI - ROCHDI BELGASMI : Danseur-chorégraphe, Rochdi Belgasmi est une figure de proue de la danse contemporaine tunisienne. Né à Sousse en janvier 1987, il vit et travaille à Tunis. Il est formé en danse chez les plus grands chorégraphes et formateurs Tunisiens tels que Nawel Skandarani, Malek Sebai, Hafiz Dhaou, Aicha M’barek... De plus, il est professeur de danse-théâtre à l’Institut Supérieur d‘art Dramatique à Tunis (I.S.A.D) et membre du conseil International de la danse CID auprès de l’UNESCO.

Zoufri (“ouvrier”, en arabe) du Tunisien Rochdi Belgasmi. Une performance en solo fondée sur les musiques et danses populaires tunisiennes qui démarre comme une conférence sur l’histoire du “rboukh” : “Zoufri est un travail sur la danse populaire tunisienne à partir des outils de la danse contemporaine. Comment la sortir de son contexte de rue, de fêtes, pour la mettre sur une plateforme de danse contemporaine sans tomber dans le folklore ?”
Créé par les ouvriers, ceux des mines de phosphate notamment, et dansé dans des cafés où ils se réunissaient, le rboukh reprend à la fois les gestes du travail, l’imitation de l’acte sexuel et l’invitation à la danse, sans craindre ni refuser la vulgarité, et sera jugé obscène par la bourgeoisie tunisienne après l’indépendance. Sous l’oeil médusé des touristes et habitués du Café des épices, Rochdi Belgasmi fit une démonstration éclatante du rboukh avant d’inviter le public à danser avec lui. (Fabienne Arvers – les INROCKS)

D-SISYPHE - MEHER AWACHRI : Dans un seul en scène "D-Sisyphe" le multitalentueux Meher Awachri nous fait découvrir un ouvrier tunisien qui porte tout le poids des contraintes et exigences de la société.

 

CE QUE LE DICTATEUR N' A PAS DIT - MERIAM BOUSSELMI : Avec ce monologue, la dramaturge tunisienne Meriam Bousselmi dénonce les manipulations et les petits jeux politiques des dictateurs. « On ne doit rien me reprocher », affirme calmement un ex-dictateur qui fume sur scène. « J’incarne tout simplement ce que veut le peuple, c’est lui qui décide. Personne ne s’est jamais opposé à ma façon de faire. » Ses mots enflent, comme s’ils compensaient le silence que la révolution lui a imposé. En Tunisie, Bousselmi est connue pour son théâtre provocateur et critique à l’égard de la société. En 2014, elle a décroché le « Grand prix Afrique du Théâtre francophone ».

MOUSSEM TALKS: Deux grands penseurs donnent leur éclairage sur le Printemps arabe et le débat sur l’islam en Europe. Hamadi Redissi est juriste, écrivain et professeur de sciences politiques à l’université de Tunis. Avec Sami Zemni, il s’entretient sur l’impact des régimes autoritaires sur la modernisation de l’islam. Zemni est professeur de sciences politiques et sociales à l’UGent. Spécialisé dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, il préside le Middle East and North Africa Research Group. Selon le Knack Il fait partie des 25 personnalités les plus influentes issues de la migration en Belgique.

SACRE PRINTEMPS! - CHATHA :Les chorégraphes tunisiens Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou proposent une interprétation très personnelle du Sacre du printemps de Stravinsky. Leur représentation est une ode à la liberté. Les danseurs redécouvrent tout ce que leur corps leur permet de faire et évoluent librement entre des silhouettes en carton sur lesquelles figurent des portraits d’hommes et de femmes tombés pour avoir défendu la liberté. Le dessinateur Bilal Bereni les avait immortalisés sur les murs de Tunis. En 2013, Bilal meurt à Detroit à l’âge de 23 ans, victime lui aussi de cette violence brutale

HABIB SELMI & ARTIST TALK :L’écrivain franco-tunisien Habib Selmi est l’un des rares auteurs tunisiens qui écrit en langue arabe. Un choix délibéré : alors qu’il parle couramment le français, la littérature française lui semble étrangère. Sobriété est le terme qui caractérise le mieux son œuvre. Il a publié huit romans et deux recueils de nouvelles et est considéré comme l’un des meilleurs écrivains tunisiens contemporains. Les Humeurs de Marie-Claire (2009) et Les femmes de Bassatine (2012) lui ont valu l’International Prize for Arabic Fiction. Selmi s’entretient avec le poète belgo-marocain Taha Adnan et lit des extraits de son dernier livre : Souriez, vous êtes en Tunisie ! (2013).

JOIN THE REVOLUTION ACTION ZOO HUMAINE: Cinq ans après que Mohammed Bouazizi se soit immolé, embrasant la Révolution de jasmin, Action Zoo Humain dresse un bilan du Printemps arabe. La compagnie autour de Chokri et Zou-Zou Ben Chikha est connue pour son théâtre direct et intransigeant. Pour Join the Revolution, ils ont demandé du renfort à des écrivains, des penseurs, des chanteurs et des danseurs. Jeroen Olyslaegers et le dramaturge Erwin Jans ont rédigé le texte en s’inspirant de Dido et Aeneas d’Henry Purcell. Cet opéra intemporel se déroule à Carthage, non loin de Tunis. Tim Gistelynck adoucit la fougue et l’impétuosité des acteurs en les accompagnant au piano. La chanteuse d’opéra Nora Khallouf et le chanteur Walid Ben Chikha remplissent la salle de leur voix chaude. Quant à Rochdi Belgasmi, il exécute, tout en réserve, un solo de danse.

LOTFI BOUCHNAK: Le concert de Lofti Bouchnak s’inscrit vraiment en point d’orgue des deux journées du festival MOUSSEM CITIES @ TUNIS-festival. Lotfi Bouchnak est le « Pavarotti » tunisien. Ce chanteur talentueux est également un excellent joueur et compositeur d’oud. Très jeune, il interprète les chansons de la diva égyptienne Oum Kalthoum. Il intègre la Jeunesse musicale tunisienne et améliore sa technique de chant avec le chanteur Ali Sriti. Bouchnak est l’un des rares artistes qui se produit régulièrement à l’Opéra du Caire. En 1997, il décroche le Best Arab Singer Award à Washington DC. Il maîtrise comme nul autre un répertoire qui va de la musique arabe classique au rap. Bouchnak a notamment composé pour Khaled (Aïcha) et pour le groupe français de hiphop IAM.

 

Tickets Molenbeek: ici 02/415.86.03 et www.lamaison1080hethuis.be

Tickets Bozar: ici

débat / danse / théâtre / musique / une production moussem

14/01/16 - 19:30
Maison des Cultures Molenbeek - Chaussée de Merchtem 67, 1080 Sint-Jans-Molenbeek