Le texte de Zawaya est le fruit d'une longue collecte de témoignages sur les « 18 jours » de l'hiver 2011 qui ont mené à la chute du président Moubarak. Le jeune écrivain Shady Atef a rencontré un nombre important de témoins et participants à ce moment charnière de l'histoire égyptienne (moment toujours en cours). Il a transformé en joyaux vernaculaires cette mémoire populaire, cristallisée en cinq figures pour cinq monologues : un voyou acheté par le pouvoir, un officier de l'armée, la mère d'un jeune homme tué sur la place Tahrir, un supporter de football, une visiteuse d'hôpital.
Hassan el Geretly et la compagnie El Warsha
Hassan El Geretly a terminé ses études de théâtre et de littérature française à l’Université de Bristol au Royaume-Uni. En 1981 il a obtenu de la Sorbonne un diplôme d’études supérieures en mise en scène audiovisuelle (cinéma, vidéo, radio). Il a travaillé depuis les années quatre-vingt dans le domaine du théâtre et du cinéma, d’abord en France, puis en Égypte. Hassan El Geretly a travaillé comme acteur, puis assistant de mise en scène, et enfin comme metteur en scène au Centre Dramatique National du Limousin en France, où il a participé à des spectacles de Shakespeare, Strindberg, Camus, Vitrac et Brecht. Puis il a fondé là-bas la compagnie itinérante Les Tréteaux de la Terre et du Vent, qui a tourné dans le centre de la France entre 1975 et 1980. Les spectacles des Tréteaux, dont les textes étaient écrits par les membres du groupe, traitaient de sujets liés à la culture, l’histoire, l’économie et la langue du Limousin. Les activités d'Hassan El Geretly ont aussi touché à la relation entre théâtre et éducation et comprenaient des tournées en Égypte et dans le monde arabe, un projet de théâtre avec les paysans dans le département de Béhéra et une coproduction franco-égyptienne de Phèdre au Théâtre National au Caire. En 1982, Hassan El Geretly est rentré en Égypte. Il a été engagé comme metteur en scène dans un des théâtres de l’État. Ensuite il a assisté le cinéaste Youssef Chahine dans Adieu, Bonaparte et Le sixième jour. Il a également travaillé avec Youssry Nasrallah dans Vols d’été, qui a inauguré la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 1988.
En 1987, Hassan a fondé la compagnie El Warsha, qui a présenté des oeuvres de Peter Handke, Dario Fo, Franca Rama, et Harold Pinter. En 1988, El Warsha a participé à Gilgamesh, la première création égyptienne de Tanztheater. Ensuite, El Warsha a arabisé la trilogie d’Ubu d’Alfred Jarry et La colonie pénitentiaire de Franz Kafka, la dernière présentée au deuxième Festival de Théâtre Expérimental au Caire en 1989. Un remaniement de la
trilogie de Jarry a été présenté en 1990 et pendant deux ans sous le titre de Dayeren Dayer.
El Warsha a participé avec cette création aux festivals de Zurich et de Carthage en 1991. Les spectacles de la compagnie El Warsha ont été présentés en Egypte (au Caire, Alexandrie, Minya…), en France à l'Institut du Monde Arabe, au Collectif 12 à Mantes la Jolie, au Grand Bleu dans le cadre de Lille 2004 mais aussi dans de nombreux pays (Jordanie, Syrie, Liban, Iran, Maroc, Etats-Unis, Angleterre, …). Ils sont présentés aussi bien
dans les théâtres et les festivals que dans les lieux les plus divers, depuis les places publiques jusqu’aux prisons pour femmes.
Une production El Warsha avec le soutien de TAMASI Performing Art Network, SIDA Swedish, International Development Cooperation Agency, Hakaya / Union Européenne
- un spectacle de Hassan El Geretly
- écrit par Shadi Atef
- poèmes de Mohaed El Sayed, Shadi Atef, Wael Fathy
- musiques de Yasser El Magrabi
- avec Arfa Abdelrasoul – Seif El Aswany – Dahlia Al Gendy – Yasser El Magrabi
(oud et chant) – Hassan Abou Al Rous – Ahmed Shoukry
Le texte de Zawaya est le fruit d'une longue collecte de témoignages sur les « 18 jours » de l'hiver 2011 qui ont mené à la chute du président Moubarak. Le jeune écrivain Shady Atef a rencontré un nombre important de témoins et participants à ce moment charnière de l'histoire égyptienne (moment toujours en cours). Il a transformé en joyaux vernaculaires cette mémoire populaire, cristallisée en cinq figures pour cinq monologues : un voyou acheté par le pouvoir, un officier de l'armée, la mère d'un jeune homme tué sur la place Tahrir, un supporter de football, une visiteuse d'hôpital.
Hassan el Geretly et la compagnie El Warsha
Hassan El Geretly a terminé ses études de théâtre et de littérature française à l’Université de Bristol au Royaume-Uni. En 1981 il a obtenu de la Sorbonne un diplôme d’études supérieures en mise en scène audiovisuelle (cinéma, vidéo, radio). Il a travaillé depuis les années quatre-vingt dans le domaine du théâtre et du cinéma, d’abord en France, puis en Égypte. Hassan El Geretly a travaillé comme acteur, puis assistant de mise en scène, et enfin comme metteur en scène au Centre Dramatique National du Limousin en France, où il a participé à des spectacles de Shakespeare, Strindberg, Camus, Vitrac et Brecht. Puis il a fondé là-bas la compagnie itinérante Les Tréteaux de la Terre et du Vent, qui a tourné dans le centre de la France entre 1975 et 1980. Les spectacles des Tréteaux, dont les textes étaient écrits par les membres du groupe, traitaient de sujets liés à la culture, l’histoire, l’économie et la langue du Limousin. Les activités d'Hassan El Geretly ont aussi touché à la relation entre théâtre et éducation et comprenaient des tournées en Égypte et dans le monde arabe, un projet de théâtre avec les paysans dans le département de Béhéra et une coproduction franco-égyptienne de Phèdre au Théâtre National au Caire. En 1982, Hassan El Geretly est rentré en Égypte. Il a été engagé comme metteur en scène dans un des théâtres de l’État. Ensuite il a assisté le cinéaste Youssef Chahine dans Adieu, Bonaparte et Le sixième jour. Il a également travaillé avec Youssry Nasrallah dans Vols d’été, qui a inauguré la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 1988.
En 1987, Hassan a fondé la compagnie El Warsha, qui a présenté des oeuvres de Peter Handke, Dario Fo, Franca Rama, et Harold Pinter. En 1988, El Warsha a participé à Gilgamesh, la première création égyptienne de Tanztheater. Ensuite, El Warsha a arabisé la trilogie d’Ubu d’Alfred Jarry et La colonie pénitentiaire de Franz Kafka, la dernière présentée au deuxième Festival de Théâtre Expérimental au Caire en 1989. Un remaniement de la
trilogie de Jarry a été présenté en 1990 et pendant deux ans sous le titre de Dayeren Dayer.
El Warsha a participé avec cette création aux festivals de Zurich et de Carthage en 1991. Les spectacles de la compagnie El Warsha ont été présentés en Egypte (au Caire, Alexandrie, Minya…), en France à l'Institut du Monde Arabe, au Collectif 12 à Mantes la Jolie, au Grand Bleu dans le cadre de Lille 2004 mais aussi dans de nombreux pays (Jordanie, Syrie, Liban, Iran, Maroc, Etats-Unis, Angleterre, …). Ils sont présentés aussi bien
dans les théâtres et les festivals que dans les lieux les plus divers, depuis les places publiques jusqu’aux prisons pour femmes.
Une production El Warsha avec le soutien de TAMASI Performing Art Network, SIDA Swedish, International Development Cooperation Agency, Hakaya / Union Européenne